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Plan de soutien à la filière décolletage

Le SNDEC à Bercy pour défendre la profession.

Mobilisation sans faille du SNDEC.

Alors que depuis début mars, un groupe de travail composé d’une vingtaine d’acteurs (industriels, banque, centre de formations) réfléchit à l’élaboration d’un nouveau plan stratégique à horizon 10 ans, la filière du décolletage et de l’usinage, a dû, à cause de la crise sanitaire, réviser ses projets et imaginer un modèle à déployer dans un futur bien plus proche. Comme l’annonçait l’article précédent (+ lien), un collectif de 15 industriels ont contribué à l’élaboration  un plan d’actions à court terme, afin que les entreprises soient en capacité d’absorber collectivement le choc, d’accélérer la reprise et de limiter les effets négatifs de la crise sanitaire sur la filière.
Dans ce contexte, le SNDEC continue d’opérer son rôle de coordinateur et multiplie ses actions auprès des pouvoirs publics pour défendre les intérêts de la profession.

 

Rencontre à Bercy.

Dans cette perspective, une rencontre s’est tenue à Bercy le 30 juin dernier, rassemblant de M. Bruno Le Maire, le conseiller à l’industrie du cabinet d’Agnès Panier-Runacher, la DIRRECTE, la DGE. Le SNDEC et ses partenaires (Chambre des Métiers et de l’Artisanat, CPME de la Haute-Savoie et Medef AURA).
Objectif de cet entretien : obtenir le soutien de l’État au moyen de mesures spécifiques à court termes, pour sauver la filière.
Mission accomplie : le Gouvernement s’est engagé à venir en aide à la profession et à adopter des mesures spécifiques pour la Vallée de l’Arve. L’élaboration technique des mesures devrait se finaliser avec les services de l’État d’ici le 21 juillet.

 

Priorité à un plan de soutien court terme.

5 mesures nationales mais aussi territoriales sont en cours de discussion

  • Formation : Réactivation du dispositif  « Former plutôt que Licencier » mis en place sur le territoire en 2009 en revoyant le FNE-Formation de manière à capitaliser sur cette période pour augmenter les compétences et préparer la reprise.
  • Contrat d’apprentissage et de professionnalisation : Les dispositions sur l’apprentissage déjà en place seront étendues aux contrats de professionnalisation, pour préserver les compétences et répondre aux nouveaux besoins en compétences.
  • Réduction/Suspension de la CVAE : La discussion porte sur une mesure spécifique accordée sur le périmètre de la vallée de l’Arve pour prendre en compte la singularité de densité et d’interdépendance de ce tissu industriel.
  • Crédit impôt recherche (CIR) : il sera étendu et adapté notamment en termes de compétitivité et de circuit court.

Le SNDEC est toujours en discussion avec les collectivités territoriales et les partenaires bancaires pour mettre en place des mesures complémentaires.

La priorité du SNDEC aujourd’hui est d’obtenir les meilleures conditions pour les entreprises, afin qu’elles traversent cette crise en parvenant à préserver les compétences et à pérenniser leurs activités. C’est en ce sens que le travail des trois prochaines semaines s’organise : de multiples rencontres et séances de travail sont d’ores et déjà programmées afin d’entériner les actions approuvées par Bercy.

 

Poursuite des réflexions engagées autour d’un plan stratégique à long terme.

Malgré le contexte, le SNDEC entouré des services de l’État et de la Région (pour AURA), d’acteurs économiques, d’organisations professionnelles, de chambres et d’un collège d’industriels représentatifs, poursuivent leurs réflexions pour bâtir collectivement une stratégie, qui se voudra forcément agile. Diversification et usine décarbonée sont deux sujets phares dont il faut s’emparer, en vue des mutations à venir.