Alléger les taxes sur l’outil de production
Les impôts de production se montent à 3,6% du PIB en France contre 1,6% en moyenne en Europe et 0,5% en Allemagne.
Ils touchent plus particulièrement les secteurs industriels qui investissent fortement et qui sont exposés à la concurrence internationale. C’est le cas du décolletage. Compte tenu de notre fort taux de production interne, notre valeur ajoutée est très élevée. Ainsi, notre secteur est deux fois plus lourdement taxé que le reste de l’industrie française (25% en moyenne pour l’industrie et 44% pour le décolletage). C’est un des éléments qui explique l’écart de compétitivité entre les autres pays et le nôtre.
Le SNDEC agit au plus haut niveau de l’Etat et contribue à la refonte de cette fiscalité. Une nécessité absolue pour favoriser les investissements, créer de l’emploi et renforcer le tissu industriel français. L’obtention de la baisse de la CVAE lors des négociations autour du plan de relance est une avancée notable.
Accompagner la diversification et l’export
Le secteur automobile représente 55 % du chiffre d’affaires de nos industriels. La récente crise sanitaire du COVID 19 et la chute des ventes de véhicules, a une fois de plus montré la nécessité de capitaliser sur la diversification marché et de repenser les stratégies à l’international.
Avec NEXIN, le SNDEC accompagne les entreprises dans leur diversification et la conquête de nouveaux marchés. Cinq groupes de travail ont été créés et réunissent une vingtaine d’industriels aux objectifs communs et aux ambitions partagées.
Avec l’appui d’ID Center dont il est membre fondateur, le SNDEC entend développer le tourisme industriel en vue de valoriser le savoir-faire de nos industries et de rassurer les donneurs d’ordre internationaux.
Agir au niveau de la formation initiale et continue
Afin de pérenniser le savoir-faire de nos entreprises de décolletage et garantir l’excellence de notre industrie, nous devons attirer les futurs talents dans la filière, disposer d’une offre de formation adaptée aux besoins actuels et futurs des entreprises et accompagner chacune dans l’intégration des nouveaux métiers.
Le SNDEC agit en ce sens et soutient des actions de formation continue pour faciliter la montée en compétence des collaborateurs. Il assure aussi la promotion et la valorisation des métiers industriels dès le collège. Pour assurer un meilleur maillage entre formation initiale et continue, le SNDEC contribue aux réformes des formations initiales pour des diplômes au spectre de compétences plus large et représente la filière dans le dispositif CLEE de relation école-entreprise.
Favoriser les démarches de responsabilités environnementales
Le SNDEC propose des outils pour amorcer, structurer ou renforcer les stratégies RSE en lien avec le développement durable et la santé au travail. Dans cet objectif, les actions du SNDEC sont multiples. Il anime réseau MOBIL ARVE (visant à préserver la qualité de l’air dans la Vallée de l’Arve), participe au programme ARVE PURE (plan de lutte contre la pollution par les micropolluants de l’eau), rédige et édite des guides de bonnes pratiques (pour enrayer des problématiques comme celles des dermatites de contact) et sensibilise la filière à la gestion de déchets (via un outil de mise en relation avec des prestataires territoriaux qualifiés).
Être à l’écoute du monde
Les échanges avec les autres pays et notre relation avec Syndicat International du Décolletage (SID) nous permettent de mieux connaitre la situation du décolletage dans le monde, d’appréhender la situation de notre filière dans sa globalité et de promouvoir les actions réalisées en France. C’est pourquoi le SNDEC entretient d’étroites relations avec le SID et s’implique dans ses activités (participation aux congrès, accueil de délégations étrangères dans le cadre de visites d’entreprises ou d’événements phares, tels le SIMODEC…).
Apporter des solutions court et moyen termes
Suite à la crise du COVID 19, les prévisions tablent sur une baisse de commandes de 50 % sur 24 mois en provenance du secteur aéronautique, et sur une chute de 30 % sur l’année 2020 pour l’automobile. Des pronostics qui fragilisent grandement des entreprises qui avaient par ailleurs déjà massivement investi pour assurer l’adaptation du secteur aux mutations structurelles de ses marchés.
Dans ce contexte, le SNDEC s’est mobilisé et a enclenché une démarche de co-construction d’un plan d’actions à courts termes, afin que les entreprises soient en capacité d’absorber collectivement le choc et à moyen terme pour accélérer la reprise et limiter les effets négatifs de la crise sanitaire sur la filière. Le fruit de ce travail réalisé avec un collectif d’industriels constitue la base de la proposition de plan de relance spécifique au décolletage.
essai
titre introduction
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