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Crise sanitaire du COVID 19

Mobilisation totale du SNDEC dans un contexte sans précédent.

SMILE Rôles et mission

Une solidarité absolue envers l’ensemble de la profession.

La crise du COVID 19 et l’annonce du confinement qui en a découlé le 17 mars dernier, a fortement désorganisé l’activité des entreprises industrielles. Malgré une réaction rapide de la part des entreprises et la mise en place de mesures barrières pour reprendre la production en assurant la sécurité des collaborateurs, la profession connaît déjà une chute d’activité spectaculaire, de l’ordre de 60 % à la fin du mois de mars.
Cette situation exceptionnelle oblige la filière à s’adapter et se protéger des impacts sanitaires et économiques.

Dans cette perspective, le SNDEC se mobilise et affiche son soutien à l’ensemble des entreprises de décolletage et d’usinage en ouvrant ses services à toutes, adhérentes ou non. Cette décision a été prise à l’unanimité dans le cadre du Conseil d’Administration qui s’est tenu en distantiel le 26 mars dernier.

Certaines entreprises ont décidé de fermer le temps de se réorganiser et d’établir un dialogue social favorable à la reprise d’activité. « Nous accompagnons et continuerons d’aider les entreprises à traverser cette période chaotique et ce, quelques soient leurs choix. » affirme Maxime Thonnérieux, directeur du SNDEC, persuadé de la capacité d’adaptation des entreprises du décolletage et de l’usinage.

 

3 actions au centre des préoccupations.

Le soutien s’organise autour de 3 axes essentiels pour préserver les entreprises dans ce contexte particulièrement difficile.

  • Le suivi de l’activité partielle : coupées de leurs principales sources de revenus, les entreprises peuvent compter sur le soutien du SNDEC qui s’assure que les dossiers d’activité partielle soient bien pris en compte par les services de l’État.
  • Le respect des délais de paiement : Le SNDEC alerte les pouvoirs publics et soutient les démarches nécessaires au respect des délais de paiement. Si la situation est exceptionnelle, nos entreprises sous-traitantes ne doivent pas faire les frais des optimisations de trésorerie de leurs clients.
  • Le maintien des plafonds d’encours de garantie de l’assurance-crédit : Le SNDEC engage une demande auprès des organismes d’assurance-crédit afin qu’ils prennent en compte la situation de la filière et n’abaissent pas les plafonds d’encours de garantie des entreprises. Cet abaissement viendrait ponctionner encore un peu plus une trésorerie déjà très fragile. Dans ce cadre-là, le soutien de la Banque de France dans sa mission de médiation du crédit et de l’assurance est essentiel.

 

Deux autres outils clés déployés par le Syndicat.

  • Hotline : une cellule de crise à guichet unique a été mise en place pour gérer toutes les demandes. Elle permet un accompagnement au quotidien des entreprises avec un fil info envoyé tous les jours offrant une synthèse des mesures annoncées par l’État.
  • Guide de mesures préventives : spécialement conçu pour les entreprises mécaniciennes, le guide propose un plan de continuité d’activité tout en ajustant leur environnement de travail dans le respect des mesures sanitaires indispensables à la sécurité de tous.